par Dominique Couturier : Comme un colibri... à Gauche!
Nous sommes parvenus à une période cruciale pour
l'Humanité et -plus grave encore- pour l'équilibre de la biosphère.
Les prévisions se font toujours plus alarmistes et plus précises depuis
une quarantaine d'années. Ce nonobstant, les êtres immatures que nous
sommes (en tant qu'êtres sociaux et prétendument "intelligents") restent
majoritairement dans le déni.
Il serait pourtant relativement réalisable de bifurquer,
de freiner cette course folle, de tendre vers le bien-être de la
majorité des Humains, vers l'intérêt général. Mais vouloir cela, c'est
compter sans les représentations mentales, les rapports irrationnels
d'attachement, et surtout les calculs et égoïsmes des dominants.
Longtemps,
je fus méfiante vis-à-vis des partis en tant qu'institutions, avec
leurs règles de fonctionnement, leurs idéologies et leur disciplines
internes. Je savais trop bien que, naïvement "gentille", pas dominante
pour deux sous, je risquais de m'y faire "avoir" sous la pression de
ceux ou celles qui ne manqueraient pas de prendre du pouvoir sur moi
pour m'orienter dans la direction qui leur aurait plu.
Je
veux ici parler de ce qui arrive dans le camp de "la gauche" (quoique ce
terme devienne de plus en plus flou vue l'usurpation qui en est faite
par un parti actuellement en état de décomposition avancée).Pour qu'on me comprenne mieux, je me dois tout d'abord de parler de mon itinéraire politique personnel.
Acte 1
Cela ne m'empêchait pas d'avoir mes opinions, qu'on peut résumer par un désir de partage, de paix, d'écologie et de justice. Globalement "à gauche", donc. Avec de la sympathie pour "l'idéal" communiste, mais aussi pour les idées libertaires.
Acte 2
Le séisme politique du 21 avril 2002 me poussa, sinon à vraiment "militer", du moins à verser une obole sous forme d'adhésion à un parti. Celui dont je me sentais le plus proche étant "Les Verts", je devins donc "verte". Mais j'étais une "verte pastèque" (rouge dedans), surtout après avoir lu Hervé Kempf et son "Comment les riches détruisent la planète".
La campagne pour le TCE de 2005 me retrouva donc dans le camp des Verts "minoritaires" qui avaient voté "non" au référendum interne.
Acte 3
Comme j'étais par ailleurs membre d'ATTAC, auditrice de Mermet, abonnée au Diplo, à Politis, et plus tard abonnée à Fakir etc... je jugeai que ce parti ne correspondait pas à mes idées, et cessai de payer ma cotisation en 2011.
Ces "Verts" devenus EELV, avec dans leurs "locomotives" du "bon" (Eva Joly etc..) et du moins bon (JV Placé, DCB etc...) me semblaient trop peu critiques vis-à-vis du capitalisme.
La "verte" Martine Billard en était partie et avait co-créé le PG en 2008. Mais j'attendis 2013 pour m'y engager aussi.
Acte 4
J'en arrive donc à la période actuelle: le débat autour de l'action et la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, qui, selon certains, jouerait trop "perso", serait "bonapartiste" blablabla, et qui n'a "jamais bossé", blablabla, et a de confortables revenus... j'en passe et des pires.
Cette façon de voir les choses (ou de faire semblant), cette façon de procéder vis-à-vis de JLM, est non seulement irresponsable si l'on se prétend "de gauche", mais également stupide.
Jean-Luc Mélenchon, exactement comme ses adversaires, est un être humain, donc par nature "imparfait". Pourquoi lui reprocherait-on, et à lui préférentiellement ses "défauts" dans une action politique, qui, notons-le au passage, est très largement soutenue par un nombre croissant de Français issus de diverses "familles" politiques de gauche?
Que les choses suivantes soient donc dites et répétées :
- Critique sur sa carrière, son rôle et statut d'élu :
- Comme de nombreuses personnalités politiques Jean-Luc Mélenchon n'aurait jamais "travaillé".
Il s'en est déjà expliqué: c'est faux (en plus de "petits boulots", il fut prof). mais il est exact qu'il a passé beaucoup d'années de sa vie en politique.
Alors demandons-donc à tous ces "vertueux" critiques si eux-mêmes, placés dans la situation d'être rémunérés pour défendre leurs idées, n'auraient pas agi de même? ... Surtout s'ils ont quelque talent pour cela.
C'est à la LOI de définir les conditions dans lesquelles, et pour quelle durée, les élus de la Nation peuvent obtenir, et renouveler un mandat.
Ce n'est pas à UN individu de décider unilatéralement de se retirer. Il le peut, bien entendu, mais si ses adversaires politiques ne le font pas, il joue contre ses propres idées, son propre camp.
Jean-Luc Mélenchon défend l'idée d'une limitation des mandats, et surtout de la révocation des élus.
- Revenus... liés à l'exercice des mandats, patrimoine:
.......................... À suvivre ici
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