Ce document, bien que fidèle à ce qui a été le débat tronqué sur l'épuisement professionnel, le 01/02/2018, du fait de la majorité LREM qui avait pour consigne absolue de ne pas voter quoi que ce soit qui ne vienne pas de ses rangs et surtout du Gouvernement, marque justement cet ostracisme absolu, contraire aux notions élémentaires de la démocratie. Pour un compte-rendu exhaustif, c'est ici.
L'auteur a pris soin de restituer l'esprit des exposés des uns et des autres. Il a également pris la liberté de quelques clins d’œil pour souligner combien la démarche LREM est méprisante, sous des dehors mielleux. du type "permettez moi d'abord de remercier Monsieur le rapporteur pour avoir remis en lumière ce débat très important, et Blabla bla et Blabla bla et Blabla bla et Blabla bla et Blabla bla et Blabla bla..."
Enfin, l'auteur a jugé utile de résumer en quelques séquences ce qui s'est passé en commission des affaires sociales, le 24/01/2018. Cela permet de bien vérifier la tactique très étudiées mise en œuvre tout au long de cette niche parlementaire.
Merci à François Ruffin d'avoir si bien tenu son rôle dans ces conditions difficiles et merci à nos intervenant.e.s qui ont prêté main forte à François !
Information importante
Des votes bloqués sous Sarkozy aux votes "faux semblant" des socialistes, la palette est large pour que la majorité en place ait toujours raison ! Pour cela quatre méthodes :
La première méthode consiste à rejeter le texte en séance publique. Il suffit d’une motion de rejet. On ne passe pas par la case discussion des amendements pour aller directement à la discussion générale qui a pour caractéristique de n'être pas un vrai débat. On peut aller jusqu'à débattre de chaque amendement en votant systématiquement contre les articles. Si tous les articles ont été rejetés, la proposition de loi est rejetée. Et le tour est joué en douceur...
La seconde méthode est la motion de renvoi en commission. Elle est votée juste après la discussion générale. Une fois adoptée, le texte est renvoyé en commission et le débat s’arrête. Le texte n’est pas rejeté, après un nouveau passage en commission, il peut être remis à l’ordre du jour en séance publique...
La troisième méthode est celle de l’édulcoration. La proposition de loi est vidée de toute sa substance ou presque, en commission, par le biais d’amendements, puis on l’adopte. Le sale boulot incombe à la commission...
Quatrième technique, la plus hypocrite de toutes, le coup de la pendule. Les groupes minoritaires n’ont qu’une seule journée par an et pas une seconde de plus. Si l’examen des premières propositions de lois au cours de la journée prend trop de temps, et que, par le plus grand des hasards, minuit sonne, il est possible de lever la séance et de renvoyer le texte, en l'état, à la prochaine niche attribuée au groupe. C'est la façon la plus violente de se débarrasser des PPL encombrantes...
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