lundi 27 février 2017

[Cognac] Merci, les Gens !

Jeudi 23 février, le débat a eu lieu...
il a été riche après la projection de "Merci Patron" !
L'intégralité de ce billet en pdf 

Nous étions plus de 60 qui avons répondu « oui, je veux voir le film de François Ruffin » et nous sommes restés nombreux à débattre pendant une heure et demie.
Des inquiétudes et des doutes ont été exprimés et c'est bien naturel. Ça n'a pas empêché, loin de là, que nous abordions les questions qui sont au cœur de « L'Avenir en Commun » :
        • le partage des richesses,
        • la sixième République,
        • l'emploi,
        • de quelle façon est-il possible de mettre en œuvre le chiffrage établi ?
        • l'Europe,
        • les qualifications des travailleurs,
        • la transition écologique,
        • etc...
Les intervenants ont été nombreux et c'est très bien, mais il y a les inconvénients des avantages, à savoir que des points fondamentaux n'ont pas pu être suffisamment développés. C'est pourquoi nous profitons de la relation de cet événement pour compléter ce qui a été évoqué.
Après avoir abordé les différents points de la discussion, il nous a été demandé ce que nous comptions dans la suite de la campagne. Ces actions sont toutes dans cefichier pdf.
Nombre de citoyens présents, en quittant la soirée, nous ont affirmé qu'ils suivraient volontiers d'autres évènements que nous avons programmés. Nous ne manquerons pas de les tenir informés

Le discours engagé de François Ruffin pour la cérémonie des Césars CinemaCanalPlus

Chronique d’un rendez-vous manqué !

Crédits photos : Stéphane Burlot (à g.), Marion Germa (à d.)
Histoire triste. Peut-être en avez-vous manqué un épisode. Depuis la fin de la primaire du PS nous étions en attente d’un coup de téléphone de Benoît Hamon, pourtant annoncé et promis avec beaucoup de publicité. Je décidais donc après trois semaines d’attente de prendre l’initiative. Je proposais publiquement à mon meeting de Strasbourg une date de rencontre au candidat socialiste. Dès le lendemain, nous avons établi un contact SMS. Puis je lui ai aussitôt adressé une lettre résumant mon point de vue tel qu’exprimé à de nombreuses reprises. Je détaillais les « garanties » que je demandais dans la discussion à commencer. Du classique et usuel dans ce type de situation. Tout allait bien. Nous avons eu un nouveau contact direct depuis le Portugal où il se trouvait. Nous avons alors convenu de fixer en début de semaine la date et il m’annonce qu’il va répondre à mon courrier. Ambiance : zen/cordiale.

Là-dessus Jean-Christophe Cambadelis sort de ses gonds. En un tweet, il dénonce mon courrier, y voyant un écho des 21 conditions de 1920 ! Assez drôlement, il m’accuse aussi de charger « la mule ». Passons sur la référence historique à cet instant, quoi qu’elle ne manque pas de sel dans la bouche de cet homme. Mais il faut bien reconnaître que sa reprise en main a fonctionné. Car soudain tout le tableau change. Quelques heures plus tard, le dimanche, tandis que nous sommes en train de réaliser nos cinq heures d’émission télévisée sur le chiffrage, Benoît Hamon m’accuse d’avoir « fermé la porte ». Puis ce sera, douze heures après, une mise en cause contre ma « brutalité » s’appuyant sur un mot dans une interview d’une demi-heure sur le plateau de BFM. « Corbillard ». J’ai parlé du PS comme d’un corbillard. Ce n’est pas la première fois. Et Pierre Laurent lui aussi en avait fait de même en 2014. Mais quand bien même. Franchement : un mot et tout est fini ?

Comédie ! Au passage nous découvrons qu’il y a enfin un réseau dans l’équipe Hamon qui diffuse des éléments de langage. On avait vu depuis plusieurs heures déjà une belle montée en ligne des PS sur le thème « Mélenchon parle pendant cinq heures, c’est du Castro ». Délicat et respectueux. Nous eûmes droit ensuite à des déclinaisons sur ce « corbillard » si utile. Et ensuite ce fut, relayé par un tweet de Bruno Masure, un crescendo purement inventé : j’aurais traité Benoît Hamon de croquemort ! Une pure invention. Tous les réseaux PS dans la presse et l’entregent de toutes sortes se mirent en mouvement pour m’habiller dans le paletot du méchant garçon anti -unitaire. Mardi enfin j’apprenais par la presse qu’il n’y aurait ni coup de fil ni rendez-vous. Et même que Benoît Hamon convoque un meeting le 18 mars à Paris, le même jour que notre marche convoquée depuis le mois d’août. Juste un peu frontal, non ? Après quoi il est bien surréaliste de lire que j’ai « fermé la porte » quand c’est exactement le contraire qui se produit. Et avec quelle brutalité !

Je ne suis pas dupe de la manœuvre en cours. On va voir si se vérifie une fois de plus la fable de « Perette et le pot au lait » au détriment de ceux qui comptent sur le ralliement de EELV et même des communistes pour me « siphonner » selon l’expression si unitaire employée par le porte-parole de Benoît Hamon. Mon avis est que la vérité se fraie toujours un chemin. Le plus affligeant à mes yeux n’est pas là, quand bien même il m’en coûte de devoir subir ce traitement. Mais pourquoi toutes ces personnes sensées, souvent militantes, conscientes, ramènent-elles tout cela a une bataille d’égo ? Pourquoi excluent-elles les sujets qui nous séparent et cinq ans de gouvernement Hollande de leurs raisonnements ? Quel genre d’égo aurais-je à mettre en balance à ce point de ma vie et de mon engagement politique ? Pourquoi pas une de ces personnes si soucieuses de psychologie ne mentionnent jamais ni le programme « L’Avenir en commun », ni son chiffrage en public ?

Bon. Benoît Hamon à son meeting à Blois devant six cent personnes annonce l’ouverture d’une plateforme collaborative pour écrire son programme (à moins de 70 jours du premier tour !) et le tirage au sort d’un jury citoyen. Qui va lui dire que ça s’est déjà fait de mars à novembre 2016 jusqu’à la Convention de Lille de « La France insoumise » ? Mais avec sa délicatesse unitaire bien connue, pourquoi a-t-il éprouvé le besoin de commencer en disant qu’il ne s’agit pas pour lui d’utiliser la technique pour se dédoubler mais pour « mettre l’intelligence collective en action » ? Première fois que quelqu’un m’accuse d’abêtir ceux qui m’écoutent ! Quelle aigreur !

Reste l’essentiel : ma lettre est sur la table. J’attends la réponse et le rendez-vous café qui va avec." Lire la suite...

Jean-LucMélenchon
23 min · Paris, Ile-de-France

L' obsolescence programmée des accords PS/EELV

Que vaut l'accord en 4 pages entre le PS et Jadot ? Quelles garanties ce dernier a-t-il reçues ? A part les circonscriptions bien sûr.
Il le faudrait car le bilan de l'accord de 2012 n'est pas brillant.
Voici quelques-uns des pires reniements de ce document en 18 pages signé par EELV et le PS en 2012.

Liste partielle de ce qui n'a pas été tenu :
  1. séparation des activités de dépôt et de financement et des activités spéculatives
  1. limitation de la rémunération des traders
  2. plafonnement des frais bancaires
  3. interdiction du travail de nuit et des tâches physiques pour les travailleurs de plus de 55 ans
  4. rétablir la hiérarchie des normes ( merci la loi El komri)
  5. permettre la présence des salariés et de leurs représentants dans les instances de décision et de rémunérations des grandes entreprises
  6. rétablir le repos dominical
  7. réaliser l’égalité salariale femmes-hommes
  8. retour au barème de l’impôt sur la fortune d’avant 2007
  9. réforme de la fiscalité sur les grosses successions
  10. mise à plat des niches fiscales et sociales
  11. 20% de la surface agricole utilisée en bio (6 % aujourd’hui!)
  12. création d’un ministère de la Mer
  13. taxe européenne sur les transactions financières de 0,05 %
  14. abolition du secret bancaire
  15. repenser le rôle et les missions de la Banque centrale européenne (BCE) afin de l’autoriser à racheter des emprunts d’Etats
  16. salaire minimum européen
  17. aide Publique au Développement à 1 % du PIB d’ici à la fin de la législature
  18. reconnaissance de l’État de Palestine
  19. droit de vote et l’éligibilité aux élections locales pour les étrangers résidant en France depuis cinq ans et plus


Alors ? Stop ou encore ? L'obsolescence programmée des accords est une spécialité du PS.......

Conjurer Mélenchon par Le Pen : le jeu dangereux de Pujadas et sa clique

Face à Jean-Luc Mélenchon, hier 23 février, Pujadas et sa clique ont exécuté tous les pas de leur danse habituelle : Poutine, Cuba et surtout, à toutes les sauces et jusqu’à l’écoeurement, Marine Le Pen. Que l’on soutienne ou non le candidat de la France Insoumise, chacun devrait s’inquiéter que France 2 se risque, pour l’abattre, à faire le jeu du Front National. Retour sur une sale soirée.

« Il ne faut pas dire la vérité à la télévision,
il y a trop de gens qui la regardent », disait Coluche !



Hasard ou connivence, l’émission tombait au bon moment puisque Yannick Jadot venait d’annoncer au journal de 20h qu’il se retirait de la campagne présidentielle au profit de Benoît Hamon, concluant par un appel vibrant à Mélenchon : parlons-nous, rejoins la grande aventure ! Sous-entendu : Mélenchon refuse de parler. Jadot se mettait ainsi d’emblée au service de la stratégie du PS qui n’a bien sûr jamais eu l’intention de faire alliance avec Mélenchon – on imagine l’apoplexie des Valls, Cazeneuve et autres Cambadélis. Depuis le début, la mise en scène du rassemblement ne vise qu’à marginaliser Mélenchon en le faisant passer pour un mégalomane irréductible. Pujadas et Salamé se font les relais complaisants de cette stratégie mais Mélenchon s’en tire bien : il lui suffit de souligner que c’est lui qui a fait à Hamon, par écrit, une proposition précise à laquelle celui-ci n’a pas répondu. Une lettre « un peu rude » s’empresse de commenter Pujadas. Le coup ne porte pas mais Pujadas prévient : « On en reparlera tout à l’heure, vous verrez ». Il fait référence à l’intervention de Philippe Torreton, proche de Jadot, dont il s’attend à ce qu’il redouble d’exhortations à Mélenchon. 

 

Torreton avait visiblement souscrit à la thèse médiatique selon laquelle le problème réside dans l’égo surdimensionné de Mélenchon : c’est pourquoi il avait prévu de lui lire une page de Giono sur l’altruisme, trait caractéristique des grands hommes. Mais Torreton n’est pas en service commandé : les explications de Mélenchon l’ont convaincu. Puisque ce n’est pas lui qui empêche le rassemblement, il devient inutile de l’y exhorter. Pujadas et Salamé ne l’entendent pas de cette oreille et poussent Torreton à faire la besogne pour laquelle ils l’ont invité avec une telle impudeur que le public éclate de rire. Un coup dans l’eau pour les torpilleurs. Pas de panique, il reste deux cartouches : le binôme Castro/Poutine et surtout l’atout maître, Marine Le Pen. Lirela suite

Une révolution fiscale - le chiffrage







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