Bio et
engagement
J'ai
51 ans, deux enfants adolescents que j'élève seule, j'habite à
Cognac.
Je
suis contrôleure des Finances publiques.
Je
suis militante syndicale, et également très active dans des
associations ou collectifs qui luttent pour la fin des paradis
fiscaux, contre l'évasion fiscale, pour la promotion des initiatives
citoyennes et alternatives, contre les traités de libre-échange
(TAFTA, CETA, TISA...) ou encore pour l'égalité réelle entre les
femmes et les hommes -point central chez les insoumises et insoumis-
J'étais
d'ailleurs à Dax le 9 janvier pour soutenir Jon Pallais le faucheur
de chaises attaqué par la BNP.
J'ai
participé à deux forums sociaux internationaux à Tunis et à
Montréal où j'ai pu rencontrer des personnes engagées de tous les
continents. Des personnes engagées contre les politiques d'austérité
qui sévissent dans le monde entier, qui appauvrissent les peuples,
qui favorisent le pillage des ressources par les multinationales, qui
provoquent la pollution à grande échelle et qui, au final tuent, en
particulier les plus pauvres.
Je
crois à la lutte, je crois à la solidarité de toutes celles et
ceux qui ont un intérêt commun à se mobiliser pour les droits des
peuples et le bien vivre.
C'est
le moteur de mon engagement.
Je
me suis toujours impliquée dans la vie politique mais je m'étais
toujours tenue éloignée des appareils. Militer pour leur sauvegarde
ne m'intéresse pas.
J'ai
adhéré à Ensemble ! il y a quelques mois et me suis engagée
avec les Insoumis dans la foulée, sans aucune réserve. Je veux
rassembler sur un projet et sur une méthode. Rien d'autre.
J'ai
voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012, et aujourd'hui, la belle énergie des
insoumises et insoumis, le programme cohérent et abouti, travaillé
en amont avec des contributeurs de tout le pays, m'ont décidée à
faire plus.
Je
remercie à nouveau les insoumis qui me font confiance et me
soutiennent. Ma candidature n'est pas une démarche personnelle.
Seulement,
je pense que le quinquennat de F. Hollande a eu une vertu, celle de
clarifier le paysage politique.
- Le social libéralisme n'est pas de gauche.
- L'économie de marché débridée n'est pas de gauche.
- Le peuple revendique une vraie gauche (71% contre la « loi travail ! », ce n'est pas rien)
Aujourd'hui,
il peut tourner la page en s'engageant à nos côtés, et le
signifier par les urnes. Je lance un appel en ce sens, car comme le
dit François Ruffin (Fakir, « Merci Patron ! »)
« ils ont l'argent, nous avons les gens ».
Je
revendique d'être, si les électrices et électeurs me font
confiance, la représentante et la porte-parole des habitants de
notre territoire, des associations, des syndicats, des collectifs,
toutes celles et ceux qui en font la richesse.
Je
serai là pour engager et alimenter un dialogue constant avec eux.
Je
viendrai régulièrement devant un « comité citoyen de
circonscription » et je rendrai compte à la presse des
discussions de ce comité.
Leur
parole compte et sera respectée.
Les
classes populaires sont aujourd'hui totalement exclues de la
représentation politique, nous proposons de changer cela. Ce sont
les citoyens qui doivent écrire le cahier des charges des élus, un
programme fait pour eux et par eux, « L'avenir en commun »,
et ce sont eux qui doivent pouvoir nous dire si le mandat est
conforme à leurs exigences.
Pour
notre territoire, il faut inverser le processus de désertification, réimplanter des administrations et services, stopper les fermetures
d'écoles et collèges.
Favoriser
la diversification des activités en Charente. En matière
d'agriculture, la conversion au bio doit être engagée en lien avec
tous les acteurs du secteur. Il faut également porter tous nos
efforts sur la protection des agricultrices et agriculteurs
exposé-e-s aux pesticides car ce qui se profile c'est un scandale
sanitaire aussi immense que celui de l'amiante. Nous devons également
réfléchir avec les citoyennes et citoyens à favoriser
l'implantation de secteur d'activité innovants et non marchands. Le
commerce n'est pas la seule voie de développement.
On
ne peut pas pleurer sur la dévitalisation des centres-villes et,
dans le même temps, organiser le développement des hyper marchés.
Tout le monde peut comprendre que ça n'a aucun sens.
Dans
l'immédiat, nous travaillerons à répondre à trois défis :
- l'urgence démocratique
- l'urgence sociale et économique
- l'urgence climatique
L'urgence
démocratique, parce que c'est le socle de notre action. Redonner le
pouvoir aux citoyens pour mettre fin aux petits arrangements, au
pouvoir des groupes d'influence, à l'impunité des élu-e-s.
L'urgence
sociale, parce qu'il faut sans attendre apporter des solutions
solidaires aux plus démuni-e-s et mal ou pas logés, et commencer à
payer le travail à sa juste valeur. Protéger et partager.
L'urgence
climatique, parce qu'on ne peut plus prendre à la terre, notre bien
commun, plus qu'elle ne peut donner. C'est le sens de la règle
verte. La transition écologique est une source d'emplois
considérable, nous avons la volonté de la mettre en œuvre.
Nous
aurons l'occasion de développer tous ces points au cours de la
campagne. Nous avons programmé un certains nombre de rendez-vous, nous vous y attendons nombreuses et nombreux !
Notre
action n'a de sens que si elle est citoyenne.
Bravo et bonne chance à Nathalie Jabli, je suis à fond pour faire élire Jean-Luc Mélenchon égalemment
RépondreSupprimerJean-Luc
https://centristesinsoumis.wordpress.com/
Votre message, nous le recevons en plein cœur.
SupprimerSi vous souhaitez expliciter, argumenter votre choix, les posts de ce blog vous sont ouverts.
Signez pour soutenir la candidature de JLM : http://www.jlm2017.fr/
Merci de votre soutien !
Amitiés fraternelles, militantes et insoumises
L'animateur et chargé de com'