samedi 16 septembre 2017

[Édito] Insoumis un jour, Insoumis toujours #1

Après le 12, le 23...


Les médiacrates de service prédisaient tous, le sourire narquois, que les "fainéants" n'impressionneraient personne et prophé-tisaient avec cynisme l'échec de la mobili-sation des travailleurs le 12 septembre. Leur extrémisme les a ridiculisés... À tel point qu'il leur a bien fallu le 13, au moment d'une analyse plus froide, reconnaître que pour une manifestation à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, le résultat n'avait pas de quoi provoquer la rougeole, bien que "quoi qu'il arrive, c'est plié, la loi est votée et sera appliquée!". L'important étant de minimiser les effets...

Qu'importe l'intox, pourvu qu'on ait raison... Nous étions bien dans la rue, le 12 septembre et nous étions 400 000 répartis dans toute la France. C'est un tremplin pour renforcer et amplifier la lutte. Tous les indicateurs nous disent qu'il y aura du monde à Paris le 23, à l'appel de la France Insoumise : des cars supplémentaires sont en train de se remplir dans tous les départements. Nous les Insoumis, nous apportons sur le terrain la force de notre politique incarnée par "L'Avenir en Commun", le programme que nous défendons. Nous y mettons toute la force de conviction de nos 17 élus à l'Assemblée Nationale. Nous favorisons la prise de conscience de ceux qui se sont laissés berner par Jupiter qui n'en peut plus de se regarder régner sur le royaume de France.



Ce qui est en jeu, ça n'est pas seulement le code du travail. C'est aussi l'avenir de l'université et le devenir de nos retraites sans oublier le statut des fonctionnaires, pour n'évoquer que les objectifs les plus immédiats. Là aussi le combat sera rude parce que le seul objectif c'est de livrer la recherche et nos caisses de retraite au privé, encore et toujours !

À la morgue et au mépris de Macron et sa bande, nous opposons l'intelligence du Peuple et la force du collectif déterminé. Nous devons montrer à Berger et Mailly que les pseudo négociations à la sauce réformiste sont vouées finalement à l'échec et qu'il est temps de revenir au moins à l'unité manifestée lors des manifestations contre la loi El Khomry. Le Peuple a besoin d'un syndicalisme fort et uni sur l'essentiel : l'intérêt des travailleurs !

Pour l'heure, le seul objectif qui vaille c'est la réussite des mobilisations et bien entendu, pour ce qui nous concerne plus spécialement : le 23 septembre la marche contre le coup d'état social de Macron !


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